Déterminé à faire tomber son rival historique Sean Combs, connu sous le nom de P. Diddy, 50 Cent a déclaré avoir dénoncé les faits et gestes du rappeur depuis plus d’une décennie… sans être pris au sérieux par ses confrères.
Alors que son rival de longue date est actuellement détenu au sein de la prison de Brooklyn, accusé de trafic sexuel, viols et agressions sexuelles par plus de 120 personnes, 50 Cent s’implique davantage. Face à « People », le rappeur, de son vrai nom Curtis Jackson, rappelle avoir dénoncé depuis plus de dix ans ce que le monde entier vient tout juste de découvrir au sujet de P. Diddy.
« Écoutez, on aurait peut-être dit que je balance des choses extrêmement scandaleuses mais ce n’est pas le cas. En réalité, je répète ce que je dis depuis plus de dix ans », a-t-il déclaré au magazine américain. « Maintenant, ça devient de plus en plus présent dans l’actualité avec toute l’affaire de Puffy [surnom de P. Diddy, NDLR.], mais je dis juste : « Yo, voici mon point de vue. Je suis resté à l’écart de ces trucs tout ce temps, parce que ce n’est pas mon genre ». » Il faut dire qu’entre les deux rappeurs, les tensions remontent à plus de 25 ans.
Un documentaire Netflix produit par 50 Cent
En 1997, 50 Cent s’en prenait à P. Diddy, de son vrai nom Sean Combs, pour la première fois avec le morceau « The Bomb » dans lequel il accusait notamment le producteur de musique d’être impliqué dans l’assassinat de Notorious B.I.G. Depuis, une guerre froide était de mise entre les deux rappeurs new-yorkais.
Après d’impressionnantes descentes de la police fédérale américaine dans ses résidences de Miami et Los Angeles, P. Diddy a été arrêté à New York, le 16 septembre dernier. Dix jours plus tard, « Variety » révélait que 50 Cent produisait pour Netflix une série documentaire inédite sur les « freak offs » (soirées de débauche) du rappeur inculpé de trafic sexuel et extorsion.
« C’est une histoire avec un impact humain important. Il s’agit d’un récit complexe qui s’étend sur des décennies, et pas seulement sur les gros titres ou les clips vus jusqu’à présent », avait déclaré Curtis Jackson. « Vous ne m’aviez pas cru. J’imagine que vous me croyez à présent. »