Réformes majeures dans la lutte sénégalaise : Nouvelles règles du CNG pour un sport modernisé

Réformes majeures dans la lutte sénégalaise : Nouvelles règles du CNG pour un sport modernisé

Le monde de la lutte connaît une transformation majeure avec l’adoption de nouvelles règles d’ordre par le Comité National de Gestion de la Lutte (CNG), sous la présidence de Malick Ngom. Cette nouvelle réglementation, au niveau du CNG, fait suite au refus de la police d’assurer la couverture sécuritaire des combats. À l’occasion du combat tant attendu entre Ada Fass et Lac 2, prévu le 4 avril 2025, de nouvelles directives ont été clairement exposées par le président du CNG lors d’une réunion de coordination. L’objectif principal de ces réformes est de renforcer l’organisation, de fluidifier le déroulement des combats et d’assurer une meilleure gestion du temps dans l’arène.

Un cadrage strict des horaires

L’une des mesures phares de cette réforme concerne la gestion du temps. Dorénavant, les combats préliminaires devront impérativement débuter au plus tard à 16 h 00, tandis que les grands combats devront se clôturer à 19 h 00. Cette nouvelle contrainte vise à éviter les retards et les longues attentes qui pouvaient parfois porter préjudice au bon déroulement des événements. Cette mesure a pour but de rationaliser l’organisation et de permettre aux spectateurs ainsi qu’aux acteurs de la lutte de bénéficier d’un programme bien structuré et prévisible.

Suppression de la présentation des parrains dans l’arène

Autre changement majeur : l’interdiction des présentations officielles des parrains du combat dans l’enceinte de l’arène. Cette décision, bien que controversée, a été prise afin de recentrer l’événement sur l’essentiel, à savoir la confrontation sportive. Malick Ngom et le CNG ont estimé que ces cérémonies rallongeaient inutilement la durée des événements et pouvaient parfois créer des tensions inutiles. Désormais, les parrains pourront être honorés en dehors de l’arène, par d’autres moyens de communication.

Une discipline renforcée pour les acteurs de la lutte

Le CNG a également insisté sur l’importance du respect des nouvelles règles par tous les acteurs de la lutte : lutteurs, promoteurs, managers et autres parties prenantes. Toute violation de ces règlements pourra entraîner des sanctions strictes, notamment des amendes ou des suspensions. Cette rigueur a pour objectif d’encourager une discipline plus stricte afin de garantir un bon déroulement des combats et d’éviter les débordements qui ont pu entacher certaines éditions passées.

Les nouvelles règles d’ordre mises en place par le CNG marquent un tournant décisif pour la lutte. Elles visent à optimiser l’organisation des combats, garantir un meilleur respect du temps et assurer une discipline rigoureuse pour tous les acteurs. Si ces mesures suscitent des débats, elles n’en demeurent pas moins un pas en avant vers une modernisation et une meilleure structuration de ce sport emblématique au Sénégal.

Modernisation et professionnalisation de la lutte

À travers ces réformes, le CNG, sous la direction de Malick Ngom, vise à professionnaliser davantage la lutte sénégalaise. L’organisation plus stricte et le respect du timing permettront d’attirer davantage d’investisseurs et de sponsors, renforçant ainsi la crédibilité du sport au niveau national et international. Les nouvelles règles d’ordre mises en place par le CNG marquent un tournant décisif pour la lutte sénégalaise. Elles visent à optimiser l’organisation des combats, garantir un meilleur respect du temps et assurer une discipline rigoureuse pour tous les acteurs.

Le combat du 4 avril 2025 entre Ada Fass et Lac 2 sera donc l’occasion de tester ces nouvelles règles en conditions réelles. Tous les regards seront tournés vers l’arène pour observer comment ces changements seront appliqués et accueillis par les différents acteurs du milieu.

Luttetv

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