Un atelier national à Dakar a permis de faire le point sur l’offre en planification familiale dans près de 2.000 structures de santé publiques et privées. Les implants, injectables et pilules sont les méthodes les plus disponibles, tandis que le DIU est présent dans 65 % des structures. Les centres de santé offrent la gamme la plus diversifiée, les postes et cases de santé restent limités, et les pharmacies privées connaissent parfois des ruptures de pilules malgré une forte disponibilité des préservatifs et pilules d’urgence.
Le temps d’attente reste un problème pour les patients, mais l’attitude du personnel est jugée satisfaisante. Les sages-femmes jouent un rôle clé, les infirmiers interviennent sur les injectables, et les agents communautaires ont une connaissance limitée. Les infrastructures de base sont globalement disponibles, mais les usagers regrettent le confort et l’aménagement. Les grèves de santé ont aussi affecté la fiabilité des données sanitaires.