Horreur à Mbour : un fils frappe sa mère et tente de l’étr@ngler pour un repas jugé “insuffisant”

Horreur à Mbour : un fils frappe sa mère et tente de l’étr@ngler pour un repas jugé “insuffisant”

Privé de repas, il frappe sa mère malade, lui assène un violent coup de genou à l’aide d’un banc, la rouant ensuite de coups de poings. Dans un accès de rage, il lui verse un seau d’eau avant de tenter de l’étrangler. Selon L’Observateur, Mouhamed Bangoura (30 ans), fils aîné d’une famille établie à Mbour et sans qualification professionnelle, s’est illustré par une violence d’une rare brutalité envers sa mère. Veuve très malade, celle-ci a failli perdre la vie après que son fils a tenté de l’étrangler avec un morceau de tissu, lui reprochant de ne pas lui avoir servi un repas suffisant.

Le procès, qui s’est tenu hier devant le Tribunal d’instance de Mbour, a captivé l’assistance. En octobre dernier, D. Bodian, veuve et petite commerçante, tombe gravement malade. Affaiblie et sans moyens financiers, elle ne peut plus préparer des repas consistants pour ses enfants. Ce jour-là, elle réussit néanmoins à cuisiner une simple sauce de spaghetti pour ses enfants. À leur retour de l’école, Mouhamed Bangoura découvre ses frères et sœurs autour du bol, et commence immédiatement à invectiver sa mère, lui reprochant le manque de riz dans le repas. Redoutant la colère de son fils, qu’elle décrit comme violent et régulièrement agressif, la veuve se retire dans sa chambre.

C’est là que la situation dégénère. Alors qu’elle tente de se défendre et appelle à l’aide, Mouhamed Bangoura saisit un morceau de tissu et tente de l’étrangler, déterminé à la tuer. Les cris des enfants alertent les voisins, qui accourent et réussissent à arracher la veuve des mains de son fils, lui sauvant la vie in extremis.

Hors de danger, D. Bodian se rend au commissariat central de Mbour pour déposer plainte. Son fils est interpellé et placé sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt de Mbour. Hier, devant le tribunal, Mouhamed Bangoura, tout sourire, a nié avoir levé la main sur sa mère. Il a reconnu seulement une discussion autour du repas, estimant que l’affaire « ne méritait pas autant d’ennuis judiciaires ». Il a également admis ne jamais avoir contribué aux dépenses quotidiennes ni au bien-être de la famille.

La veuve, en larmes pendant toute l’audience, a relaté au président du tribunal le calvaire qu’elle subit depuis des années : insultes, menaces, agressions répétées, humiliations devant le voisinage. « Il me fatigue trop… Même quand j’entends sa voix, je tremble », confie-t-elle, bouleversée.

Le procureur de la République, dénonçant un comportement « inacceptable et profondément irrespectueux », a requis deux ans de prison ferme contre le prévenu. Le délibéré est attendu le jeudi 18 décembre 2025.

0 COMMENTAIRES
    Publiez un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *