Du nouveau dans l’affaire du maître coranique qui aurait transformé la petite sœur de son épouse en objet sexuel. Selon nos informations, l’homme âgé de 39 ans vient d’être présenté au procureur de Diourbel pour pédophilie, viol et détournement de mineure. Vipeoples revient sur les aveux de M. M. Bousso et les confidences de la victime sur procès-verbal.
On en sait davantage sur l’affaire du maître coranique éclaboussé par une histoire de mœurs à Darou Sow, une localité située à Touba.
En effet, l’homme âgé de 39 ans aurait transformé sa belle-sœur en objet sexuel. Mais l’affaire s’est ébruitée à la suite d’une dénonciation faite auprès des gendarmes de la brigade de recherches de Touba. Sans tarder, mission a été donnée aux éléments d’interpeller et de placer le mis en cause en garde à vue pour nécessité d’enquête.
Ainsi, les hommes du major Goudiaby ont réquisitionné les services d’un gynécologue. Après examen, la blouse blanche a constaté « une déchirure ancienne de l’hymen de la victime ».
L’adolescente de 14 ans : « Je suis tombée sous le charme de l’époux de ma sœur quand…’’
Dans sa déposition, la victime, âgée de 14 ans, accuse l’époux de sa grande sœur de l’avoir envoûtée. L’adolescente aux initiales M. F. de confier sur procès-verbal : « M. M. Bousso m’avait donné une eau bénite (‘safara’). Et après avoir bu ce liquide, je suis tombée follement amoureuse de lui. »
Elle poursuit : « Je lui obéissais depuis lors. Mais il ne m’a ni menacée ni forcée durant cette relation. Et nous avons couché à six reprises. »
Le maître coranique, dit-il, s’en remet à Dieu et assume tout.
Accablé par le certificat médical versé au dossier et la déposition de la victime, le maître coranique a lâché le morceau. Dans ses aveux, l’homme marié à une femme et père de trois enfants fait une surprenante révélation.
Le mis en cause : « Nous avions entretenu des rapports sexuels à plusieurs reprises »
Contre toute attente, le maître coranique avoue devant les enquêteurs de la BR de Touba : « Je ne suis pas en mesure de compter le nombre de fois que nous avions entretenu des rapports sexuels. »
Après avoir reconnu sans ambages les faits, le mis en cause confesse sa faute. Ainsi, M. M. Bousso de conclure : « Je m’en remets à Dieu. »
D’après des confidences faites à NotreContinent.com, le père de la victime a débarqué hier à la brigade de recherches de Touba pour tenter d’étouffer l’affaire. Et après des pourparlers entre les deux familles, la plainte a été retirée.
Malgré tout, M. M. Bousso a été déféré ce vendredi au tribunal de grande instance de Diourbel pour pédophilie, viol et détournement de mineure.