M. Bousso, enseignant dans un Daara à Touba, est au cœur d’une grave affaire d’accusations d’agressions sexuelles. Deux jeunes élèves, M. Niang (11 ans) et M. Niang (13 ans), l’ont accusé de sodomie, conduisant à son placement en garde à vue au commissariat de Ndamatou.
L’affaire remonte au 16 juin dernier, lorsque A. L. Bousso, maître coranique, a déposé plainte après avoir été informé par le père des deux enfants. Selon ce dernier, M. Bousso aurait commis des actes de sodomie sur les élèves. Le suspect avait déjà été renvoyé du Daara pour violences corporelles sur les enfants.
Cependant, durant les fêtes de la Tabaski, un parent d’élève a contacté le maître coranique pour lui révéler que les enfants auraient subi des abus sexuels. Les deux garçons ont directement désigné M. Bousso comme l’auteur, affirmant avoir été sodomisés à deux reprises. Face à ces allégations, une plainte a été déposée pour faire éclater la vérité.
Un certificat médical délivré par le Dr Emmanuel Benadji, chirurgien à l’hôpital de Ndamatou, confirme des lésions anales chez les deux victimes : une « inflammation de la marge anale » pour l’aîné et une « inflammation du canal anal et de la marge anale » pour le plus jeune.
Bien que M. Bousso se trouvait à Dakar depuis l’ouverture de l’enquête, il s’est présenté aux autorités à son retour à Touba. Il a catégoriquement nié les accusations d’agressions sexuelles, reconnaissant seulement avoir infligé des châtiments corporels aux élèves. Les deux garçons, quant à eux, maintiennent leurs déclarations.
Finalement, M. Bousso a été placé en garde à vue pour « viol, actes contre-nature et pédophilie sur mineurs ». L’enquête se poursuit pour déterminer les responsabilités.