Le coordonnateur de la brigade de surveillance municipale (BSM) de Touba, Modou Diop Diaobé, et deux de ses agents, Saliou Ndiaye et Dame Lam, sont jugés ce jeudi pour usurpation de fonction, outrage, rébellion, menaces et port illégal d’uniforme. À la barre du tribunal de grande instance de Diourbel, les trois prévenus ont nié les faits qui leur sont reprochés.
Pour le président de séance, Modou Diop Diaobé et ses subalternes ressemblent à des policiers, à cause de leurs uniformes. « Vous n’avez pas le droit de contrôler des véhicules et vous ne devez pas porter des tenues similaires à celles des policiers. Vous avez tort sur toute ligne. Même si vous avez exercé cette pratique depuis 20 ans, sachez que c’est illégal », précise le juge.
Le procureur Farba Ngom a, pour sa part, asséné ses quatre vérités à Modou Diop Diaobé : « Tu n’es qu’un simple citoyen. Tu n’es ni gendarme ni policier. Vous n’avez le droit de prendre aucune pièce. Tu dois faire très attention, parce qu’on ne peut pas tolérer certaines pratiques », a-t-il mis en garde le coordonnateur de la BSM de Touba, avant de requérir six mois de prison avec sursis.
La plaidoirie de la défense, assurée par Maitres Serigne Diongue et Assane D. Ndiaye se poursuit.
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