A. Ndiaye, un maçon de 42 ans, comparaît devant le tribunal de Thiès pour viol et pédophilie sur sa fille, alors âgée de 13 ans. Après trois ans de détention préventive, le procureur requiert 15 ans de réclusion criminelle. Le procès prend une tournure inattendue lorsque la victime, aujourd’hui âgée de 16 ans, se rétracte et innocente son père.
La jeune fille affirme devant le tribunal avoir été manipulée par sa grand-mère, R. Sow, qui lui aurait promis un voyage au Maroc en échange de ses accusations. Elle révèle que sa virginité a été perdue avec un certain P. Guèye, et non avec son père. Ces déclarations provoquent un choc dans la salle, particulièrement chez sa mère, A. Karé, qui maintient ses accusations et accuse la famille de son mari d’avoir influencé sa fille.
La grand-mère, R. Sow, nie toute manipulation et soutient que sa petite-fille lui a confié les viols via un message audio. Elle évoque également un certificat médical attestant de la perte de l’hymen. Malgré la rétractation de la victime, le procureur s’appuie sur des preuves matérielles et un témoignage oculaire pour maintenir ses accusations.
Le tribunal a mis l’affaire en délibéré, et le verdict est attendu pour le 23 juin 2025. Ce procès, marqué par des contradictions et des déchirements familiaux, soulève des questions troublantes sur la vérité et les manipulations potentielles. La décision de la justice déterminera si A. Ndiaye est coupable ou victime d’un complot familial.