Lors du Téra-Meeting de ce samedi au stade Léopold Sédar Senghor, Ousmane Sonko a livré un discours virulent contre ce qu’il qualifie de « faux alliés » au sein de la majorité présidentielle. Sans détour, il a dénoncé les tentatives de division, les surfacturations et les malversations dans certains ministères, appelant la justice à faire son travail et affirmant que personne ne pourrait fragiliser le PASTEF.
Face à des milliers de partisans dans une ambiance électrisante, le leader du PASTEF a ciblé directement le ministre Abdourahmane Diouf et d’autres responsables qu’il accuse de chercher à affaiblir le président Bassirou Diomaye Faye et de le présenter comme violent.
« Ceux qui appellent au pardon sont ceux qui nous combattaient hier et qui sont aujourd’hui au pouvoir. Ce ne sont pas des alliés sincères ni loyaux, et ils seront écartés du gouvernement », a-t-il lancé, déclenchant une ovation parmi la foule.
Ousmane Sonko a ensuite exposé des cas précis de malversations et de surfacturations, évoquant notamment un ministre impliqué dans une malversation de près de 2 milliards de FCFA et Abdourahmane Diouf, dont la gestion a entraîné des surfacturations et conduit à son repositionnement dans un autre ministère en attendant la réalisation d’un audit.
Le leader du PASTEF a rappelé l’existence de rapports de la Cour des comptes mettant en lumière ces pratiques et a insisté sur la nécessité pour la justice de faire la lumière sur ces dossiers : « Personne ne peut diviser le PASTEF. La justice doit faire son travail », a-t-il martelé.
En conclusion, il a souligné la persistance des « résidus du système » dans les institutions, affirmant que la coalition « Diomaye Président » restera solidement structurée autour du PASTEF, sous la coordination d’Aïda Mbodji, et que toute tentative de déstabilisation de son parti serait vouée à l’échec.