Dans un message poignant, Mass Seck dénonce les conditions de travail précaires et les licenciements abusifs qui frappent de nombreux employés des médias, notamment à l’imprimerie Impact et à TFM. Entre salaires impayés, contrats précaires et absence de protection syndicale, ces travailleurs de l’ombre – techniciens, monteurs, maquilleuses, chauffeurs – vivent dans l’incertitude. Face à ce silence, Mass Seck appelle à une prise de conscience et à une mobilisation pour défendre leurs droits.
« A quand une plaidoirie pour vos collègues de l’ombre ?
Gfm, entre mai 2024 et Mars 2025 on ne peut compter le nombre d’employés licenciés selon des méthodes des fois frisant la mafiosi. Ainsi à l’imprimerie Impact, l’énième échec d’un projet lancé par Birane Ndour, un administrateur a osé prendre en otage les salaires ( avec des mois de retards) d’employés en échange de signatures de documents pour chômage technique. Les égyptiens partis, pour des manœuvres bien calculées, l’administration ne veut pas faire tourner l’usine. À quel fin?
À Tfm, ces journalistes savent très bien les conditions dégradantes dans lesquelles leurs collègues vivent. Ils font peut être Partis des privilégiés, ceux qui ont une exposition à l’écran. Ceux qui peuvent avoir des fois des avantages de leurs émissions puisque le ralationnel peut arrondir des fois les fin de mois. Mais et les cameramen? Les techniciens, ? Les chauffeurs?
Les monteurs? Les techniciens de surface? Les journalistes sans visgages qui ne font qui dés reportages ? Et j’en passe… Leurs fin de mois sont difficiles. S’ils restent c’est faute de trouver mieux. Qui peut vivre dans ce Sénégal avec des arriérés de salaire de deux mois si l’on n’a aucune source de revenues supplémentaires ?
Ils se peut qu’ils l’ignorent peut être. Sachez le alors, à Tfm même un chef de service comme Bouba Ndour signe des letttres de licenciements. Vous connaissez sûrement les trois maquilleuses licenciées en même temps puisqu’elles vous ont refait le visage durant des années. Elles sont un cas pratique de ce que votre invité, le spécialiste en DRH vous disait hier, elles avaient des CDI de fait. Pourtant par une manœuvre de la DRH de Tfm, qui leur avait promis par un engagement de Birane Ndour selon elle, de signer un CDD de deux ans et de prolonger par un CDI, après des années de subordination en tant que agent, elles ont été purent jetées dehors. Pourtant ce sont des mères de familles qui vivent difficilement aujourd’hui. Elles ne pourront se défendre parce que cela coûte cher un avocat. Et quid de ce décorateur licencié par une signature de Bouba Ndour qui n’est pas son employeur et dont la DRH dira que c’est parce que le Dg était en voyage, qu’il gérait un intérim qui n’a jamais été notifié nullepart et jamais avant.
Alors je vous exhorte de parler à vos collègues, comme le syndicat est invisible, vous pourrez alors ménager l’état qui jusqu’ici n’a pas fauté. Si vous amenez un cas identifié, comme doit le faire un journaliste, d’un licenciement de l’état basé sur un abus flagrant on pourra alors vous croire. Par contre, ceux qui nomment aujourd’hui ne sont pas obligés de garder des gens qui ont été nommés par leur adversaire d’hier à qui ils n’ont pas confiance. À plus forte raison,s’ils ont des gens qui ont les compétences et à qui ils ont confiance. Vous pouvez documenter les innombrables cas d’agents fictifs ou réels payés pour du clientélisme politique mais vous préférez tirer sur la corde de la compassion.
À compassion, compastissez activement pour les visages que vous voyez tous les jours qui n’ont pas le transport mais qui viennent. Qui n’ont pas encore payés le loyer mais garde stoïquement le secret d’une menace d’expulsion imminente. Qui n’ont pas payer la scolarité de leurs enfants mais enfouissent la honte de la vie du papier d’avertissement de l’école en appelant, contre leur volonté des proches, pour éviter le regard inquisiteurs de leurs bambins. Et du marché, et du transport…Pour eux, je vous en pris, dites un mot à la télé le matin. »