« Maman, dis à ton mari de me laisser » : Elle dénonce les vi0ls répétés de son père biologique

« Maman, dis à ton mari de me laisser » : Elle dénonce les vi0ls répétés de son père biologique

Une affaire d’inceste secoue l’Unité 18 des Parcelles-Assainies où un père de famille est accusé de viol par sa fille biologique. À la suite de la plainte de la victime âgée de 20 ans, l’agent de sécurité O. Sow a été déféré par la police ce lundi au tribunal de grande instance hors classe de Dakar.

Un dossier extrêmement sensible a atterri sur la table du commissaire Abdou Sarr, chef de service du commissariat des Parcelles-Assainies. Âgée de 20 ans, la fille M. Sow a déposé une plainte contre son père biologique pour des faits d’inceste, de pédophilie et de viol, selon des sources de Seneweb proches du parquet

« O. Sow est mon père biologique. Nous habitions tous dans le domicile familial sis à l’Unité 18 des Parcelles-Assainies jusqu’en fin juin 2025. Puisque toutes les chambres étaient occupées, je dormais dans la même pièce avec ma mère et mon père. À 12 ans, j’ai commencé à subir les agissements délictuels de mon papa. Dans la première nuit des faits, il m’a caressée et je suis sortie de la chambre sous le coup de la panique », confesse-t-elle

Mais la situation a empiré en 2020, lorsque la mère de la fille a quitté le domicile conjugal à cause d’un différend avec son mari. Une semaine plus tard, O. Sow aurait récidivé en entretenant des rapports sexuels avec sa fille.

« Mon père m’a trouvée tard dans la nuit sur le matelas et a commencé à enlever mes habits. Par la suite, il a entretenu un rapport sexuel avec moi. J’ai eu d’atroces douleurs le lendemain matin au ventre ainsi que des vertiges. Sur ce, je me suis rendue à l’hôpital Mame Abdou. Par la suite, il a récidivé à plusieurs reprises, je ne saurais dire le nombre de fois avec exactitude », déclare-t-elle lors de son interrogatoire

La mère de la victime a regagné son foyer en 2023, après des médiations entreprises par de bonnes volontés. Quelques jours après, le mis en cause aurait encore repris ses vieilles habitudes. Devenue majeure, elle a dénoncé son père biologique auprès de sa mère.

« Ne pouvant pas en parler directement avec ma mère, j’ai récupéré son téléphone pour lui écrire une note en ces termes : ‘Dis à ton mari qu’il arrête de me toucher.’ Lorsque cette dernière l’a interpellé après avoir lu mon message, mon père, en guise de réponse, lui a simplement dit qu’elle parlait trop », a révélé M. Sow. Expulsée par son père biologique, la victime a saisi la justice.

FB. Sow, âgée 27 ans, a porté aussi des accusations similaires contre son oncle en déclarant qu’alors âgée de 9 à 10 ans, O. Sow a profité qu’ils soient seuls dans le salon pour se faire caresser les parties intimes (…)

Mis devant le fait accompli, O. Sow a nié les faits qui lui ont valu son interpellation. « M. Sow est ma fille biologique et naturellement nous entretenons de bons rapports. En tant que son responsable, je m’occupe bien de son éducation comme je l’ai fait avec mes autres enfants. Je ne reconnais pas les faits qui me sont reprochés. Dieu sait que je n’ai jamais couché avec ma fille. Dieu sait que toutes les deux m’accusent à tort. Je n’ai rien fait d’autre que de me sacrifier pour leur bien-être », a-t-il déclaré

Entendue dans le cadre de l’enquête en tant que témoin, la mère de la victime M. Sow a enfoncé son mari, en confirmant les propos de sa fille. « Je tiens à préciser que toutes les chambres étant occupées, mon mari, moi et mes deux filles dormions ensemble dans la même chambre. Ma fille M. Sow a récupéré mon téléphone et m’a écrit une note : ‘Dis à ton mari d’arrêter de me toucher.’ La nuit du même jour, je m’en suis ouverte à mon époux qui s’est contenté de me dire : ‘Tu es trop bavarde. Laisse-moi me reposer.' », selon la dame A. Diallo âgée de 41 ans

Mais grande a été sa surprise quand elle a appris que son époux avait abusé sexuellement leur fille, M. Sow. « À la fin du mois de juin, ma fille m’a informée que mon mari O. Sow avait eu à entretenir des rapports sexuels avec elle à plusieurs reprises. C’est ainsi que je me suis résignée à l’accompagner pour déposer une plainte », a-t-elle ajouté.

Au terme de l’enquête du commissariat d’arrondissement des Parcelles-Assainies, l’agent de sécurité O. Sow a été déféré ce lundi au tribunal de grande instance hors classe de Dakar

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