Les mots touchants de Halima Gadji à sa fille : «J’ai voulu avortęr mais, c’est elle qui m’a choisie »

Les mots touchants de Halima Gadji à sa fille : «J’ai voulu avortęr mais, c’est elle qui m’a choisie »

Halima Gadji a fait un témoignage émouvant sur sa fille. Sur son compte Instagram, l’actrice est revenue sur les circonstances difficiles de sa grossesse à jeune âge. Kawtef vous propose le texte in extenso.

L’une des plus belles choses qu’Allah Azawajal m’a données, c’est d’être mère.
C’est un amour infini. Je suis tellement reconnaissante envers Allah.
Je vais vous raconter une petite histoire :
Je n’ai pas choisi Anne Rabya comme enfant, c’est elle qui m’a choisie comme mère.
J’avais seulement 20 ans quand je suis tombée enceinte d’elle, dans une situation très compliquée : financièrement au plus bas, sans diplôme, même pas le CFE.
Je faisais quelques petits boulots de temps en temps.

Alors, j’ai voulu l’avorter.
Et cela jusqu’à cinq mois de grossesse.
Je me disais que ce n’était pas le moment. Que je ne pouvais pas être mère.
C’était impossible pour moi d’imaginer mêler un enfant à mon chaos.
Je voulais l’épargner de la mère que je pensais être à ce moment-là.
Certains comprendront ce que je ressens…

J’ai frappé à plusieurs portes pour avorter. Jusqu’à ce qu’un infirmier accepte, pour une grosse somme d’argent, car à 5 mois, les risques étaient élevés.
J’ai accepté. J’ai pris des risques pour trouver cet argent.
Le jour venu, je suis montée dans un taxi et je suis allée à l’adresse qu’il m’avait donnée.

Seulement, en arrivant… j’ai vu des policiers l’arrêter devant moi, l’emmener menotté.
J’ai dit au chauffeur de continuer sans s’arrêter.
J’avais la tête baissée, les yeux sur mon ventre, évitant tout regard.

Et là… je l’ai sentie bouger.
Comme si elle me disait : “C’est moi qui t’ai choisie”.

À cet instant, j’ai arrêté toute démarche.

Aujourd’hui, cette enfant que je voulais épargner me donne l’amour le plus pur, le plus magique.
Grâce à elle, j’ai appris à m’aimer.
Quand elle a eu un jour, j’ai eu un jour aussi.
À travers elle, j’ai appris à aimer la petite fille que j’étais, l’adolescente que j’étais, la femme que je deviens encore aujourd’hui.

Alors je dis :
Yaa Allah, Tu as ouvert mes yeux à travers cet enfant que Tu m’as confiée.
Je Te fais la promesse d’en prendre soin.
Je l’aimerai autant qu’elle m’aime, tout comme on aime le Bien-Aimé, Allah Azawajal.

Merci.

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