Le voile se lève peu à peu sur les termes du contrat de Pape Thiaw à la tête de l’équipe nationale du Sénégal. Désormais confirmé comme sélectionneur des Lions, il percevra un salaire mensuel net d’impôts de 13 millions de FCFA, assorti de primes équivalentes à 200 % de celles des joueurs pour chaque victoire. Son contrat s’étend jusqu’à la fin de la Coupe du Monde 2026.
Longtemps entourée de mystère, la finalisation de cet accord a été marquée par une attente prolongée et des négociations délicates. La Fédération sénégalaise de football (FSF) a dû monter un plaidoyer solide auprès des autorités pour justifier cette rémunération et mettre son nouvel entraîneur dans des conditions de travail optimales. L’argumentation s’est appuyée sur le niveau de l’équipe nationale, les standards salariaux des sélectionneurs dans d’autres pays et le coût de la vie. Au final, le montant alloué s’aligne sur la rémunération perçue par Alain Giresse lorsqu’il dirigeait les Lions entre 2013 et 2015.
Mais au-delà du salaire, la FSF a fixé des objectifs clairs et ambitieux à Pape Thiaw :
• Remporter la CAN 2025 au Maroc,
• Qualifier le Sénégal pour la Coupe du Monde 2026.
C’est à l’issue de cette échéance que son premier contrat arrivera à son terme.
Malgré les lenteurs administratives et certains obstacles ayant retardé sa prise de fonction, Pape Thiaw a abordé les négociations sans réticence. Depuis deux semaines, il parcourt différentes villes pour échanger avec les cadres de la sélection et présenter son projet. L’heure est désormais à la préparation des échéances à venir, avec en ligne de mire les matchs de qualification pour la Coupe du Monde 2026, face à la Libye et au Togo, programmés les 22 et 25 mars prochains.
Le nouveau sélectionneur peut désormais se concentrer sur le terrain et enfiler officiellement la tunique de patron des Lions.