Dans la soirée du 5 décembre 2025, au commissariat de Diamaguène, les autorités ont été saisies d’une plainte pour viol sur une mineure de 11 ans. La plainte a été déposée par une dame, N. Diouf, domiciliée vers l’arrêt de bus Tata 78, contre l’ASP Doudou Ndiaye, habitant à la même adresse.
L’affaire a débuté par le dépôt d’une plainte pour viol sur mineure, visant un homme décrit comme le cousin de la victime. La fillette, née en 2014, a été immédiatement entendue par les enquêteurs, en présence de sa mère
Selon ses déclarations poignantes, la victime aurait subi des abus sexuels de la part du mis en cause depuis près de quatre ans. Le silence de l’enfant était maintenu par la peur : elle a révélé que son agresseur lui proférait des menaces de mort, souvent avec un couteau, si jamais elle révélait les faits à sa mère.
C’est une situation médicale suspecte – des pertes vaginales – constatée par la mère cet après-midi-là, qui a déclenché l’interrogatoire et permis à la victime de briser le silence et de révéler l’identité de son bourreau
Dès l’ébruitement de la plainte, les éléments de la brigade de recherches ont été déployés pour interpeller le mis en cause, qui s’apprêtait à prendre la fuite, a appris Senego. Les forces de l’ordre ont réussi à le localiser et à le conduire au poste.
Sommairement interrogé sur les faits de pédophilie, viols répétitifs et menaces de mort, le mis en cause a reconnu les faits devant les enquêteurs.
L’individu a été placé en garde à vue en attendant sa présentation devant le parquet. Parallèlement, une réquisition à médecin a été immédiatement délivrée par la police afin de procéder à un examen gynécologique de la jeune victime, dont le témoignage et les preuves médicales sont cruciaux pour la suite de la procédure.
L’enquête suit son cours pour déterminer toutes les circonstances de ce drame qui a duré plusieurs années.