Dans une déclaration bouleversante, la famille de Seydina Ababacar Ndiaye, porté disparu depuis plusieurs jours, a réagi avec douleur et incompréhension au communiqué publié par les Sapeurs-Pompiers. Ces derniers affirmaient avoir brièvement retrouvé le jeune homme avant qu’il ne « descende de force du véhicule », en raison d’une rechute de son état mental.
Pour la famille, cette version des faits soulève plus de questions qu’elle n’apporte de réponses.
« Depuis ce soir-là, notre famille vit un cauchemar sans fin. Nous ne dormons plus, nous ne mangeons plus. Nous prions, nous pleurons, nous marchons sans relâche. Et chaque seconde de silence est une douleur insoutenable », déclarent-ils.
Des interrogations douloureuses et légitimes
Face à la version avancée par les secours, la famille s’interroge :
« Pourquoi, lorsque Seydina a pris la fuite, personne ne l’a poursuivi ? Un jeune homme affaibli, malade, épuisé… peut-il vraiment échapper à un équipage formé au secours ? »
Selon le communiqué des pompiers, Seydina avait passé 48 heures au sol, sans force. La famille estime alors incompréhensible qu’un homme dans cet état ait pu s’enfuir sans qu’aucune mesure ne soit prise pour le retenir, l’accompagner ou au minimum, le sécuriser.
« A-t-il été accompagné avec humanité, ou simplement traité comme un ‘cas’ à évacuer, sans attention, sans cœur ? »
Un appel à la vérité et à la responsabilité
Sans accuser directement les secours, la famille appelle à la transparence et à la prise de responsabilité :
« Seydina avait besoin de soins, pas d’abandon. Il avait besoin d’être sauvé, pas relâché. Il avait besoin d’attention, pas d’un simple communiqué. »
Alors que les recherches se poursuivent, la douleur de la famille se transforme en un appel solennel :
« Ce silence, ce flou, cette négligence… sont insoutenables. Nous vous appelons à la vérité. Nous vous demandons de faire toute la lumière sur ce qui s’est réellement passé. »
Pour conclure, les proches affirment remettre le sort de Seydina entre les mains de Dieu :
« Car Lui ne délaisse personne, et Il voit ce que nul ne voit. »