Installé au Canada depuis 1996, Élage Diouf, maître percussionniste, auteur-compositeur-interprète d’origine sénégalaise, continue de faire vibrer les scènes du monde entier. Entre talent pur, humilité et engagement artistique, il revient avec un nouvel album, Saytu, et un message toujours aussi fort.
Élage Diouf, c’est d’abord une voix, un rythme, une présence. Né au Sénégal et établi au Canada depuis 1996, l’artiste trace un parcours musical riche, mêlant pop, world music, folk, blues et asiko. À la croisée des influences de Carlinhos Brown, Peter Gabriel ou encore Andrés Cepeda, il forge un style profondément ancré dans son identité wolof, sa langue maternelle qu’il continue à chanter avec passion.
Charismatique et sincère, Élage est autant aimé pour sa musique que pour son humanité. Sur scène, il fédère, rassemble, fait danser et chanter, souvent jusqu’à inviter le public à monter avec lui. Son grain de voix unique et chaleureux marque les esprits. Il ne joue pas seulement sa musique, il la partage.
On se souvient de son morceau mythique Foula ak Fayda, un vibrant hommage aux Lions de la Teranga, devenu un hymne incontournable lors des grandes compétitions africaines et internationales. Certains y ont vu un porte-bonheur pour l’équipe nationale, sacrée championne d’Afrique.
Et pourtant, malgré sa contribution symbolique, Élage Diouf n’avait pas été invité à l’inauguration en 2022 du Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, alors même qu’il se trouvait au Sénégal. Un oubli regrettable ? Certainement. Mais l’artiste ne s’en plaint pas. Il le dit lui-même : la seule reconnaissance qui vaille, c’est celle du peuple. Celle des enfants qui reprennent ses chansons dans les rues. Celle des anonymes qui l’arrêtent pour le saluer ou lui offrir un sourire.
Toujours proche de ses racines, Élage Diouf était récemment dans les locaux d’iGFM dans le cadre de la promotion de son nouvel album Saytu. Un opus qui, à l’image de son auteur, promet d’ouvrir les cœurs et d’élever les âmes