Dans ce nouvel opus qui sortira le 18 octobre 2024, le maestro sénégalais Seckou Keita présente une ambitieuse collection de 12 titres qui vont de morceaux ultra pop et de dance à des pièces plus intimistes et acoustiques. Il continue ainsi de défier les catégories de genres ou culture dans une œuvre qui rassemble magnifiquement la musique, les rythmes et textes traditionnels africains avec des sonorités pop, englobant l’afro-pop, l’urbain, le hip hop et le spoken word. Bienvenue dans le premier chapitre de son nouvel album Homeland.
Dans ce projet, il enregistre et mixe l’album dans quatre pays (Sénégal, Royaume-Uni, Belgique et Allemagne) et utilise quatre langues qu’il pratique quotidiennement : le mandingue, le wolof, l’anglais et le français, et ceci, avec la collaboration d’invités extraordinaires.
Homeland emmène les auditeurs dans un voyage surprenant entre le passé au présent à travers la musique et les mots. En remettant en question l’idée même de ce que signifie « Homeland” ( “terre natale”), Seckou Keita explore sa propre identité et sa relation avec son Royaume-Uni d’adoption et son pays natal, le Sénégal.
Avec une riche discographie comptant 15 albums salués par la critique, cumulant plus de 60 millions de streams ainsi qu’une série de récompenses prestigieuses, dont plusieurs avec BBC Radio 2 Folk Awards, Seckou ne cesse de laisser une empreinte indélébile sur la scène musicale.
Seckou Keita est un virtuose renommé de la kora qui se distingue en tant que figure emblématique des musiciens traditionnels africains. Originaire du sud du Sénégal, son parcours, d’enfant surdoué à un musicien mondialement reconnu, est tout à fait remarquable. Surnommé « le Hendrix de la kora », son approche innovante et son talent exceptionnel repoussent sans cesse les limites de l’instrument.
Pour ce projet, il n’est pas surprenant que Seckou Keita, connu comme un maître de la collaboration, ait été voulu proposer d’autres sons, d’autres voix et d’autres histoires à un thème aussi important qu’essentiel.
Il s’est alors associé à son ami, l’un des producteurs sénégalais les plus recherchés, Moussa Ngom, coproducteur de Youssou N’Dour, pour créer le parfait crossover qui allie subtilement la musique acoustique et électronique, les rythmes traditionnels et les beats urbains.
Au cours de ce voyage, il est devenu évident d’amener un côté rap/ hip-hop. Il était naturel pour lui de se tourner vers ses amis aux voix pertinentes : le groupe à sensation mondiale Daara J Family. Cette rencontre ce qui a donné naissance au magnifique morceau « Home Sweet Home », un mélange d’acoustique et de hip-hop enregistré à Dakar à 3 heures du matin.
« Au cœur de Homeland se trouve la narration, une partie essentielle de la tradition des griots, qui s’est façonnée au fil des siècles et fait partie intégrante de ma vie et de ma culture. Par-dessus tout, nous sommes les gardiens des histoires et de l’Histoire. » – Seckou Keita
Il n’est donc pas surprenant que l’album commence et se termine par des morceaux écrits et interprétés dans le style traditionnel de la « tradition des griots », magnifiquement rendus par la voix et le gardien de la culture mandingue, Abdoulaye Sidibé.
Pour Seckou, il était important d’aller plus loin et de s’assurer que les mots, la poésie en particulier, aient une place et un poids particuliers dans l’album. C’est là qu’Hannah Lowe est entrée en scène avec son morceau spécial Deportation Blues, ainsi que Zena Edwards avec ses Reflections interprétées avec calme mais avec puissance.
Tout au long de l’album, Seckou Keita célèbre à la fois les liens que nous entretenons avec nos terres ancestrales et les contributions que nous apportons à nos terres adoptives avec des ballades pleines d’âme, des hymnes pop, un big band irrésistible, des grooves dansants et des histoires intimes.
Dans l’ensemble, Homeland Chapter 1 agit comme un pont entre les genres ; Il mélange subtilement les rythmes contagieux du Mbalax de son Sénégal natal avec des rythmes urbains dans des morceaux comme Nay Rafet et Ni Mala Beugué. Il n’a pas peur de s’associer à la pop, dans son coté le plus noble, comme dans le mroceau ultra accrocheur Wakili un morceau qui met en avant la foi en soi pour accomplir ses rêves.
Homeland plonge dans le passé et le présent à travers des sujets sérieux, le tout mené par la Kora, un instrument ancien datant du 13e siècle, mais toujours en quête de sa pertinence aujourd’hui. Les auditeurs seront sans aucun doute émus, émotionnellement et physiquement !