La tragédie de Lindsay, une adolescente de 13 ans qui s’est suicidée après avoir été victime de harcèlement, a suscité une onde de choc. Les insultes quotidiennes sur son physique, son maquillage et sa tenue ont conduit la jeune fille à mettre fin à ses jours. Malgré les efforts de sa mère pour résoudre le problème en intervenant auprès du principal du collège et en portant plainte à la police, rien n’a été fait pour mettre fin à cette brutalité.
Quatre collégiennes de son école étaient les instigateurs du harcèlement. Les insultes ont évolué vers des attaques physiques, les filles jetant de la nourriture sur le visage de Lindsay et la menaçant de mort. Après son suicide, la mère de Lindsay a mené une campagne pour les victimes de harcèlement scolaire.
Les parents de Lindsay ont été reçus par le ministre de l’Éducation et de la Jeunesse de l’époque, Pape Ndiaye, mais ils ont critiqué son manque d’implication et de sincérité. Ndiaye a reconnu un «échec collectif». Les parents ont porté plainte pour «non-assistance à personne en danger» contre le proviseur, l’académie, Méta et TikTok.
Récemment, les parents de Lindsay ont rencontré le nouveau ministre de l’Éducation, Gabriel Attal, et ont amené avec eux la mère de l’amie de Lindsay, Maïlys, qui est également victime de harcèlement scolaire. Une association appelée «Les ailes de Lindsay» a également été créée pour aider les enfants qui souffrent en silence.
Attal a déclaré que le harcèlement scolaire était sa «priorité absolue» et a pris des mesures en ce sens. Par exemple, c’est désormais le harceleur qui devra changer d’école plutôt que la victime.