L’homme d’affaires, inculpé et placé sous mandat de dépôt début juin, avait orchestré sa fuite après avoir obtenu une mise en liberté provisoire assortie d’un contrôle judiciaire, moins d’un mois après son incarcération.
« Pour recouvrer sa liberté, [le mis en cause] avait signé un protocole d’accord avec la partie civile, Zakiloulahi Sow, en versant un premier acompte de 250 millions de francs CFA, rapporte L’Observateur. Afin de garantir le paiement du solde, il avait remis au juge les titres de propriété de trois appartements et d’un magasin situés à la Cité Keur Gorgui. En complément de ces garanties matérielles, un rapport médical attestant que son état de santé nécessitait un suivi permanent, incompatible avec la détention, avait également été déposé. »
Malgré ces mesures, l’homme d’affaires a réussi à quitter le territoire national via Bissau. Sa cavale a pris fin lorsqu’il a été appréhendé à Paris grâce à la coopération entre le Sénégal et la France, à la suite de l’émission d’un mandat d’arrêt international par le juge d’instruction sénégalais en charge de l’affaire.
« La police a retracé des paiements effectués par Clara Gaye à partir de la carte bancaire de [son mari] dans des boutiques de luxe », révèle Libération.