Malgré les appels et les actions contre le mariage précoce, le phénomène peine à disparaitre.
Certaines régions arguant respecter les usages et coutumes continuent de le pratiquer.
Une élève de 13 ans, en classe de CM2 à Kani, localité du nord-ouest (Worodougou) aura eu son salut grâce à la promptitude des agents du centre social informés à temps de sa situation.
Son père justifiant d’être à court de moyens financiers pour s’occuper d’elle, a forcé cette dernière à épouser un homme âgé d’environ 60 ans et déjà marié à quatre femmes.
Après maintes tractations avec le père de la jeune fille et le prétendant, les agents sociaux ont pu les convaincre de sursoir à cette union.
Pour rappel, le tribunal de Bouaké avait condamné en 2014 à un an de prison ferme un père coupable d’avoir marié sa fille de 11 ans, au terme du premier procès du genre dans un pays où les mariages précoces sont pourtant fréquents. Le procès avait d’ailleurs suscité des débats à l’époque. La loi fixant le mariage légal à l’âge de 18 ans.