Depuis le 7 août 2025, quatre experts mandatés par l’ordre des médecins ont confirmé l’état de santé critique de Farba Ngom, évoquant un risque de mort subite. Son avocat, Me Moussa Bocar Thiam, dénonce une violation des droits fondamentaux et rappelle que l’article 140 du Code de procédure pénale impose la libération d’office d’un détenu dont l’état est incompatible avec la détention. Selon lui, le pavillon spécial reste un milieu carcéral inadapté aux pathologies graves. L’ancien ministre exige la suspension immédiate de la détention provisoire et la mise en liberté du maire des Agnams pour permettre une prise en charge médicale appropriée.