Une polémique a récemment éclaté parmi les militants et partisans de Pastef concernant des sommes d’argent versées à des victimes de la période de tension préélectorale. Cette affaire, qui suscite des débats sur les réseaux sociaux, intrigue particulièrement en raison du fait que des décaissements ont commencé dès juillet dernier, bien avant le vote de la Loi de Finances initiale 2025 ou même de la Loi de Finances rectificative. Face à cette situation, le gouvernement du Sénégal a décidé de prendre la parole.
Dans un communiqué publié ce mardi, le porte-parole du gouvernement, Moustapha Njekk Sarré, a expliqué que dans le cadre de la Loi de Finances Rectificative 2024, adoptée par l’Assemblée nationale le 28 décembre 2024, un montant de 5 milliards de FCFA avait été inscrit. Toutefois, en attendant la disponibilité effective de ces fonds, le Ministère de la Famille et des Solidarités a utilisé les ressources de la Délégation générale à la Protection sociale et à la Solidarité nationale (Dgpsn), conformément à la Loi de Finances Initiale 2024. Cette initiative visait à prendre en charge les soins médicaux des personnes blessées lors des manifestations politiques.
Le gouvernement a également précisé que, grâce à cette action proactive, les cas d’extrême urgence, tels que les blessés graves, ont pu être pris en charge. À ce jour, un total de 108 millions de FCFA a été alloué pour la gestion de 112 dossiers médicaux validés par le Comité, sur la base des justificatifs disponibles à la Dgpsn. Une mise à jour de la situation a été effectuée le 10 décembre 2024.