Les récentes déclarations de Badara Gadiaga dans l’émission Jaakarlo ont déclenché une vive polémique, entraînant une réaction immédiate du parti Pastef et du gouvernement. Dans un communiqué officiel, le parti au pouvoir a dénoncé des « injures et calomnies » visant les institutions du pays. Sans le citer directement, il apparaît évident que la cible principale de ce texte n’est autre que le chroniqueur de la TFM.
Un boycott en réaction
La chaîne Télé Futurs Médias (TFM) est également pointée du doigt par les militants de Pastef, qui l’accusent de complicité avec son chroniqueur. Face à cette situation, plusieurs membres du gouvernement ont décidé de prendre leurs distances avec le groupe médiatique.
Le ministre Aliou Dione a ainsi annoncé un boycott de TFM, suivi par Khadim Bamba Fall, Coordonnateur national des Bureaux d’Accueil, d’Orientation et de Suivi (BAOS). Amadou Chérif Diouf, Secrétaire d’État chargé des Sénégalais de l’Extérieur, a lui aussi choisi d’annuler sa participation à l’émission Infos Matin, où il devait être invité.
Une condamnation officielle du gouvernement
La controverse a pris une ampleur nationale avec l’intervention du porte-parole du gouvernement, Moustapha Ndieck Sarré. Dans un communiqué, il a condamné des propos « déplacés et irrévérencieux, qui ne sauraient en aucun cas être justifiés par la liberté d’expression ».
Les déclarations de Badara Gadiaga ont donc suscité une onde de choc politique, illustrant les tensions croissantes entre certaines figures médiatiques et les institutions du pays.