La première édition des Flammes, qui récompensent les meilleurs artistes de la musique française, s’est déroulée ce jeudi soir au Théâtre du Châtelet à Paris. 21 prix ont été décernés dans différentes catégories musicales. L’artiste Aya Nakamura, connue pour son style musical unique mêlant des influences africaines et caribéennes, a remporté la Flamme de l’artiste féminine de l’année.
Cette récompense est très importante pour l’artiste, qui a déclaré dans un message vidéo enregistré depuis les répétitions de son concert à Bercy : « Je suis vraiment fière, parce que j’ai été nommée avec des artistes de ouf. C’est un moment que j’attendais depuis longtemps ».
Bien qu’elle ait manqué la Flamme du morceau caribéen ou d’inspiration caribéenne de l’année, remportée par Koffi Olomidé, Aya Nakamura a tout de même été honorée pour son talent et sa contribution à la scène musicale française.
Aya Nakamura, la nouvelle icône de la musique française
Depuis la sortie de son premier album « Journal intime » en 2017, Aya a connu un succès fulgurant. Ses titres tels que « Djadja » ou « Pookie » sont devenus des hits internationaux et ont été streamés des millions de fois sur les plateformes de streaming musical. Avec sa voix envoûtante et ses paroles percutantes, l’artiste a su conquérir le cœur d’un public toujours plus large.
Originaire du Mali, la star de la musique est la nouvelle icône de la musique française. Elle a su imposer son style et son identité, malgré les préjugés et les discriminations qu’elle a pu rencontrer.
Dans une interview accordée à France 24, elle déclare : « Une meuf noire qui ne vient pas de Paris… n’est pas considérée comme moi. Mais je suis Aya Nakamura, je suis de Bamako et j’ai réussi à m’imposer dans le paysage musical français »
La récompense de la Flamme de l’artiste féminine de l’année est une reconnaissance méritée pour la Franco-malienne, qui a su s’imposer comme une artiste incontournable de la scène musicale française.