C’est ce qu’on appelle un bad buzz. La publication de 400 sextapes de Baltasar Ebang Engonga sur les réseaux sociaux a terni l’image de la Guinée équatoriale sur le plan international, d’autant plus que l’auteur de ces “exploits” est un haut fonctionnaire de l’administration équato-guinéenne, dirigeant de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF).
En plus de nuire à l’image du pays, ce scandale porte atteinte à la réputation des femmes équato-guinéennes. C’est précisément ce qu’a dénoncé la première dame du pays, Constancia Mangue Nsue Okomo, lors d’une rencontre avec le Premier ministre Manuel Osa Nsue Nsua, le mercredi 6 novembre dernier.
Pour l’épouse de Teodoro Obiang Nguéma Mbasogo, cette affaire n’a clairement pas d’effet positif sur la perception publique des femmes équato-guinéennes. Elle est aux antipodes des efforts déployés par le gouvernement ces dernières années pour promouvoir les droits des femmes et l’égalité des sexes dans le pays, a-t-elle regretté, selon le site “Revistarealequatorialguinea.com”.
Protéger la vie privée des individus et l’image publique du pays
La première dame a suggéré la mise en place de mesures efficaces pour préserver la dignité des femmes équato-guinéennes, touchées par le buzz autour des sextapes de Baltasar Engonga.
Elle a également discuté avec son homologue des stratégies possibles à mettre en place pour éviter qu’un tel scandale ne se reproduise à l’avenir, tout en protégeant la vie privée des individus et l’image publique du pays.
Malabo envisage déjà le renforcement des lois sur la vie privée et la protection des données personnelles, compte tenu de la présence croissante de contenus privés sur les plateformes numériques.