Alors que l’enquête se poursuit avec de nouvelles auditions, la famille d’Aziz Dabala sort de son silence. À Pikine, les proches de l’artiste, assassiné dans son appartement de Technopole, réclament la levée des scellés apposés sur les lieux du drame ainsi que la restitution de ses effets personnels, toujours inaccessibles depuis les faits.
Au nom de la famille, Mamadou Bâ, dit Modou, frère aîné du défunt, cité par L’Observateur, précise que cette démarche ne vise nullement l’appropriation des biens de l’artiste, mais répond à un besoin humain et symbolique. Selon lui, l’impossibilité d’accéder à l’appartement, où se trouvent vêtements, souvenirs et documents personnels, prolonge la douleur et empêche les proches d’entamer véritablement le processus de deuil.